Mes allures et mon physique rappellent sans doute les marionnettes qui hantaient vos cauchemars. Des cheveux ébènes, soulignant une peau d'une blancheur cadavérique. Un visage souillé de larmes. Des lèvres sèches et craquelées. Et pour finir un corps chétif à souhait. Mes yeux? Ils ne reflètent que néant et abysses. Je suis vide, mais tout de même articulée. Articulée par un monde inespéré.

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Je veux aujourd'hui laisser place aux souvenirs. Ouvrir lentement les rideaux sur cet univers recouvert de poussière. Le mien, celui des marionnettistes.

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De nombreuses histoires, contant la vie de princesses, auraient débuté par cette unique phrase. Cette formule annonçant mondes magiques, créatures fantastiques et poupées à l'image embellie, voire retouchée par l'imagination des lecteurs.

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"Il était une fois". J'ai longtemps hésité, mais ici, ça ne peut et ne pourra jamais commencer comme ça.